C'est l'une des premières images qui apparaît quand on tape le nom de Tea Party dans Google. En effet les contestations du Tea Party en cette année 2010 relève d'un temps qui ne change pas, tout comme l'intemporalité du moment thé d'Alice. Et non, l'article ici n'est en aucun point relié au buzz du Alice en salle présentement! Les relents des racines du Ku Klux Klan se font entendre à la manière forte à travers le Tea Party cette semaine. Véritable société de la droite américaine, ceux qui s'y rattachent protestent contre le plan d'assurance-maladie adopté par le Sénat américain cette semaine. Voici quelques articles sur le sujet, dont celui du journaliste retraité Henry Champ qui fait un intéressant rappel historique sur la montée de la droite américaine lorsque la ségrégation fut menacée au début des années soixantes.
*Par Henry Champ: «The Dark Side of American Protest»
*Site officiel du Tea Party aujourd'hui ( regardez la section 'mission', horrifiant!)
*Par Richard Keil et Bradley A. Smith au Politico
*Par Tanene Allison: «Hate in the Face of History»
Et si vous avez envie de baigner dans le même bain côté cinématographique, l'excellent thriller The Ghost Writer de Roman Polanski répond exactement à l'ambiance du moment. Le poid ridicule de la droite américaine. Mais le poid!
Ce qui est fascinant avec le Tea Paty c'est que les militants semblent fonder leur idéologie et leurs revendications sur de vieux fondements qui avaient cours au 18e siècle lors de la déclaration d'indépendance (1776).
RépondreEffacerIl m'apparaît difficile de vouloir fonder un système que l'on désire fonctionnel si celui-ci est basé sur une argumentation qui ne peut résister au test du temps: ce qui était légitime en 1776 ne l'est plus nécessairement en 2010 ou, du moins, doit être adapté à la nouvelle réalité socio-économique à laquelle font face toutes les civilisations actuelles...
M'enfin...